Archives mensuelles : août 2025

GIE : définition, fonctionnement et avantages clés

 

GIE : fonctionnement, avantages et régime du groupement d’intérêt économique

Créer un GIE (Groupement d’Intérêt Économique) permet à plusieurs entreprises de mutualiser leurs moyens pour développer leur activité, sans créer une nouvelle société. Ce statut juridique souple est particulièrement adapté aux collaborations stratégiques entre professionnels. Focus sur ce dispositif encore trop méconnu.

Qu’est-ce qu’un GIE ?

Le GIE n’est pas une entreprise à proprement parler. Il s’agit d’un outil juridique de coopération entre structures existantes. Créé par l’ordonnance n°67-821 du 23 septembre 1967, son objectif est de faciliter ou développer l’activité économique de ses membres, sans but lucratif propre.

Concrètement, il agit comme prolongement des activités de ses membres. Cela le distingue d’une société classique, qui peut exercer une activité distincte de celle de ses associés.

Comment fonctionne un GIE ?

Les membres du groupement

Un GIE doit compter au moins deux membres, personnes physiques ou morales, sans maximum. Tous doivent exercer une activité économique en lien direct avec celle du groupement.

Les droits et obligations (vote, participation aux résultats, conditions de retrait…) sont fixés librement dans les statuts. Il est possible d’accueillir de nouveaux membres ou d’organiser des départs selon les clauses prévues.

La direction et l’administration

Le GIE est dirigé par un ou plusieurs administrateurs, désignés librement parmi les membres ou en dehors. Leurs pouvoirs sont définis dans les statuts, mais ils engagent le GIE vis-à-vis des tiers pour tous les actes entrant dans l’objet social.

L’assemblée générale des membres prend les décisions importantes. À défaut de précision dans les statuts, l’unanimité est requise.

Un ou plusieurs contrôleurs de gestion, personnes physiques, doivent être nommés. Ils assurent le suivi de la gestion selon les règles internes.

Capital et financement

Le GIE peut être constitué avec ou sans capital :

  • Avec capital : montant libre, apports en numéraire, nature ou industrie, sans obligation de dépôt ou d’évaluation par un commissaire.
  • Sans capital : fonctionnement par cotisations ou facturation interne, similaire à une association.

Quelle est la responsabilité des membres d’un GIE ?

La responsabilité des membres est illimitée et solidaire envers les tiers. Cela signifie qu’en cas de dettes, chaque membre peut être poursuivi pour la totalité.

Seule une convention spécifique avec un tiers peut limiter cette responsabilité, ce qui impose une vigilance juridique renforcée.

Régime fiscal et social du GIE

Imposition

Le GIE n’est pas soumis à l’impôt sur les sociétés en tant que tel. Chaque membre est imposé sur sa part de résultat, selon son propre régime :

  • BIC pour les activités commerciales ou artisanales,
  • BNC pour les professions libérales,
  • BA pour les activités agricoles.

En cas de pertes, elles peuvent être imputées directement sur le résultat de chaque membre, ce qui constitue un avantage fiscal notable.

Régime social des membres

  • Personnes physiques non salariées : affiliées au régime des indépendants, sur la base de leur quote-part de bénéfice.
  • Personnes physiques salariées : possible si elles perçoivent une rémunération distincte dans un cadre de subordination réelle.

Avantages et inconvénients du GIE

Points forts

– Frais de constitution faibles
– Grande liberté statutaire
– Aucun capital minimum requis
– imputation directe des pertes
– Coopération renforcée entre membres

Points de vigilance

⚠ Responsabilité illimitée des membres
⚠ Risque fiscal en cas de transformation du GIE
⚠ Nécessité d’une entente solide et durable entre les membres

Conclusion : le GIE, un cadre souple pour mutualiser sans fusionner

Le GIE séduit par sa flexibilité et son efficacité pour les entreprises souhaitant collaborer sans perdre leur autonomie. C’est un outil juridique puissant, à condition d’en maîtriser les spécificités, notamment en matière de responsabilité et de gouvernance.

 

SELARL

SELARL : statut, avantages et création pour les professions libérales

 


SELARL : tout savoir sur ce statut juridique pour les professions libérales

Créer une SELARL (Société d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée) peut s’avérer stratégique pour les professions libérales réglementées souhaitant exercer en société. Ce statut hybride, à mi-chemin entre entreprise individuelle et société commerciale, offre une structuration juridique avantageuse, à condition d’en maîtriser les règles.

Qu’est-ce qu’une SELARL ?

La SELARL est une forme de société conçue pour permettre à des professionnels libéraux réglementés (avocats, médecins, architectes, etc.) d’exercer leur activité en société tout en respectant les obligations déontologiques de leur profession.

Concrètement, il s’agit d’une SARL adaptée aux professions libérales. Elle permet notamment d’exercer à plusieurs, de limiter la responsabilité financière au montant des apports et de bénéficier d’un cadre fiscal et social potentiellement plus avantageux que celui de l’entreprise individuelle.

👉 Bon à savoir : La SELARL est soumise aux règles du Code de commerce applicables aux SARL, sous réserve des adaptations prévues par la loi du 31 décembre 1990 sur les sociétés d’exercice libéral.

Qui peut créer une SELARL ?

Seules les professions libérales réglementées peuvent constituer une SELARL. Il s’agit notamment :

  • des professions juridiques (avocats, huissiers, notaires) ;
  • de professionnels de santé (médecins, dentistes, pharmaciens) ;
  • des professions techniques (architectes, géomètres-experts).

Chaque profession dispose de son propre cadre déontologique, que la société doit impérativement respecter. La détention du capital et les modalités d’exercice peuvent être soumises à des règles spécifiques, édictées par les ordres ou instances professionnelles.

Pourquoi choisir la SELARL ?

Plusieurs atouts distinguent la SELARL des autres formes juridiques :

Responsabilité limitée

Les associés d’une SELARL ne sont responsables des dettes sociales qu’à hauteur de leurs apports. Cette protection est précieuse, surtout dans les professions où les risques financiers ou judiciaires sont élevés.

Fiscalité souple

Par défaut, la SELARL est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). Cependant, elle peut opter temporairement pour l’impôt sur le revenu (IR) si elle remplit certaines conditions. Le statut permet aussi une optimisation de la rémunération (salaires + dividendes), à condition d’être bien conseillé.

Structuration de l’activité

Créer une SELARL permet d’intégrer de nouveaux associés, d’organiser la transmission de l’entreprise ou encore d’attirer des talents via des parts sociales. Elle favorise également une meilleure répartition des pouvoirs grâce à ses statuts personnalisables.

Protection sociale du dirigeant

Le gérant majoritaire d’une SELARL relève du régime des travailleurs non-salariés (TNS), avec des cotisations sociales moins élevées que celles du régime général, bien que la protection soit moindre. En revanche, le gérant minoritaire ou égalitaire est assimilé salarié.

Comment créer une SELARL ?

Les démarches sont proches de celles d’une SARL, mais avec quelques spécificités :

  1. Rédaction des statuts : ils doivent respecter les règles professionnelles applicables.
  2. Nomination du gérant : un ou plusieurs, obligatoirement professionnels exerçant dans la société.
  3. Publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales.
  4. Dépôt au greffe du dossier de création, accompagné des justificatifs professionnels.
  5. Immatriculation au registre des sociétés d’exercice libéral (auprès du RCS).

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Les erreurs fréquentes à éviter

  • Oublier les règles déontologiques de sa profession (ex. : détention du capital par des non-professionnels interdite).
  • Choisir un statut inadapté à son activité (la SELAS peut parfois offrir plus de souplesse).
  • Négliger la rédaction des statuts : un modèle générique est rarement adapté à une SELARL libérale.
  • Ignorer les incidences fiscales et sociales du statut : mieux vaut anticiper avec un expert-comptable.

Conclusion : la SELARL, un cadre puissant mais exigeant

La SELARL séduit de nombreux professionnels libéraux par sa capacité à conjuguer responsabilité limitée, fiscalité optimisée et structuration collective. Néanmoins, ce statut implique une parfaite connaissance des règles professionnelles et un accompagnement rigoureux.

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Comment créer une succursale ? éléments de réponse dans notre guide !

Gérant de succursale recevant un client

Succursale : guide complet pour créer un établissement secondaire

Créer une succursale : mode d’emploi complet pour les entreprises

Ouvrir une succursale permet à une entreprise de s’étendre géographiquement sans créer de nouvelle entité juridique. C’est une solution souple, souvent choisie avant de franchir le pas de la filiale. Mais qu’est-ce qu’une succursale exactement ? Quels sont ses effets juridiques, fiscaux et sociaux ? Voici tout ce qu’un entrepreneur doit savoir avant de se lancer.

Qu’est-ce qu’une succursale ?

La succursale est un établissement secondaire d’une entreprise, implanté à une adresse différente de celle du siège social. Elle ne possède aucune personnalité morale propre. Elle agit au nom et pour le compte de la société mère qui en assume l’entière responsabilité juridique et financière.

Caractéristiques principales :

  • Activité identique à celle de la société mère ;
  • Localisation géographique distincte du siège ;
  • Direction assurée par un représentant habilité (souvent appelé gérant de succursale) ;
  • Gestion opérationnelle autonome mais sans autonomie juridique ;
  • Clientèle propre mais signature au nom de la société mère.

Pourquoi créer une succursale ?

La succursale est idéale pour :

  • Tester un nouveau marché à moindres coûts ;
  • S’implanter à l’étranger rapidement ;
  • Éviter la complexité de création d’une filiale ;
  • Gagner en visibilité locale.

Elle peut aussi préfigurer la future création d’une société autonome.

Comment créer une succursale ?

En France

La procédure est allégée. Voici les formalités principales :

  1. Décision de création prise par l’organe compétent de la société mère (gérant, conseil d’administration…) ;
  2. Désignation d’un représentant local ;
  3. Transmission des documents suivants via le guichet unique :
    • Statuts de la société mère ;
    • Justificatif de jouissance des locaux ;
    • Pièce d’identité du représentant ;
    • Déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation ;
    • Diplômes ou autorisations si activité réglementée.

À l’étranger

La succursale est soumise aux lois locales :

  • Formalités d’enregistrement ;
  • Traduction certifiée des documents ;
  • Respect des conditions d’immigration si le gérant est français.

Statut juridique et fiscal de la succursale

Juridiquement

La succursale n’a aucun patrimoine propre :

  • Elle ne détient ni capital, ni dénomination propre ;
  • Les biens affectés restent la propriété de la société mère ;
  • Elle peut faire l’objet d’une cession, d’un apport ou d’un nantissement ;
  • Son régime est celui des baux commerciaux ;
  • Elle fait partie du gage des créanciers de la maison mère.

Fiscalement

  • Imposition dans le pays d’implantation selon ses règles propres ;
  • Pas de double imposition si une convention fiscale existe ;
  • Possible fiscalité discriminatoire (non-déductibilité de certains frais, taux majoré…).

Comptabilité

  • Tenue d’une comptabilité propre à la succursale ;
  • Intégration au bilan consolidé de la société mère ;
  • Dépôt annuel des comptes au greffe si succursale en France.

Quel statut social pour le gérant et les salariés ?

Gérant de succursale

  • Subordonné à la société mère ;
  • Souvent expatrié ;
  • Régime hybride : commerçant pour certaines dispositions, mais soumis au code du travail pour la durée du travail, congés, santé…

Salariés de la succursale

  • Soumis au droit du travail local (congés, rémunération, sécurité…) ;
  • Contrats locaux obligatoires ;
  • Affiliations aux régimes sociaux du pays d’implantation.

Pièges à éviter lors de la création d’une succursale

  • Oublier l’immatriculation au RCS ou son équivalent local ;
  • Désigner un gérant non habilité ou en situation irrégulière ;
  • Ignorer la fiscalité locale applicable ;
  • Ne pas tenir de comptabilité distincte ;
  • Confondre succursale et simple établissement secondaire.

Conclusion : un outil stratégique, mais encadré

La succursale est une solution judicieuse pour s’implanter rapidement tout en gardant la main sur sa gouvernance. Elle présente moins de contraintes qu’une filiale, mais impose un pilotage rigoureux pour respecter le droit local, fiscal et social.

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Déclaration de bénéficiaires effectifs

 

bénéficiaire effectif

Bénéficiaire effectif : obligations et déclaration 2025

 

Bénéficiaire effectif : obligations légales et démarches pour les entreprises

Le bénéficiaire effectif est un élément central de la transparence financière des entreprises. Toute société immatriculée en France doit déclarer ses bénéficiaires effectifs au registre du commerce et des sociétés (RCS). Cette obligation, parfois mal comprise, peut entraîner des sanctions en cas d’oubli ou d’erreur. Décryptage.

Qu’est-ce qu’un bénéficiaire effectif ?

Le bénéficiaire effectif désigne toute personne physique qui détient, directement ou indirectement, plus de 25 % du capital ou des droits de vote d’une société, ou qui exerce un contrôle sur les organes de direction ou de gestion. Il s’agit souvent d’un ou plusieurs associés majoritaires, mais pas toujours.

Par exemple, un dirigeant de fait ou un prête-nom agissant pour le compte d’un tiers peut être considéré comme bénéficiaire effectif. Cette notion, définie par l’article R.561-1 du Code monétaire et financier, s’inscrit dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Pourquoi déclarer les bénéficiaires effectifs est obligatoire ?

Depuis le 1er août 2017, toutes les sociétés (SARL, SAS, SCI, etc.) doivent déclarer leurs bénéficiaires effectifs lors de leur immatriculation ou en cas de changement de répartition du capital. Cette déclaration est essentielle pour :

  • Renforcer la transparence des structures sociétaires.
  • Permettre aux autorités de détecter les montages opaques.
  • Répondre aux exigences européennes en matière de lutte contre la fraude.

Le non-respect de cette obligation peut entraîner une amende de 7 500 € pour la société et jusqu’à 6 mois d’emprisonnement pour son représentant légal.

Comment effectuer la déclaration de bénéficiaire effectif ?

La déclaration de bénéficiaire effectif s’effectue via un formulaire spécifique (M’BE ou DBE-S-1) à déposer au greffe du tribunal de commerce compétent. Elle doit contenir :

  • L’identité du ou des bénéficiaires effectifs.
  • Le pourcentage de détention du capital ou des droits de vote.
  • Le mode de contrôle exercé sur la société.

En cas de modification, une mise à jour doit être transmise dans un délai de 30 jours.

💡 Astuce Clic Formalités : Nos experts peuvent prendre en charge la rédaction et le dépôt de votre déclaration de bénéficiaire effectif pour vous assurer conformité et tranquillité d’esprit.

Erreurs fréquentes à éviter

1. Ne pas déclarer un bénéficiaire indirect

Il est courant d’omettre un bénéficiaire effectif en cas de détention via une holding ou un montage sociétaire complexe. Pourtant, la déclaration doit inclure les personnes exerçant un contrôle, même indirect.

2. Confondre bénéficiaire effectif et représentant légal

Le représentant légal n’est pas toujours le bénéficiaire effectif. Une erreur d’identification peut entraîner des sanctions et une déclaration inexacte.

3. Oublier la mise à jour en cas de changement

Une cession de parts sociales, une entrée au capital ou un changement de dirigeant nécessitent une nouvelle déclaration. Ce formalisme est souvent négligé.

En résumé : le bénéficiaire effectif, une formalité à ne pas négliger

La déclaration du bénéficiaire effectif est bien plus qu’une formalité administrative : elle engage la responsabilité juridique de l’entreprise et de ses dirigeants.

🔗 À lire aussi : Création d’établissement : exonération CFE (art.1478 bis CGI).


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le licenciement économique

Le licenciement économique en entreprise

Le licenciement économique : cadre juridique et enjeux pratiques

Le licenciement économique est une procédure de rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur, justifiée par des motifs indépendants de la personne du salarié. Il obéit à un cadre strict défini par le Code du travail et contrôlé par le juge.

Qu’est-ce qu’un licenciement économique ?

Un licenciement économique intervient pour des raisons structurelles ou conjoncturelles touchant l’entreprise. Contrairement au licenciement pour motif personnel, il n’est pas lié à la faute ou à l’insuffisance du salarié.

Les principaux motifs sont :

  • Les difficultés économiques : baisse significative du chiffre d’affaires ou des commandes, pertes d’exploitation, trésorerie dégradée.
  • Les mutations technologiques : automatisation, transformation numérique, innovation radicale.
  • La réorganisation nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité.
  • La cessation d’activité de l’entreprise, de manière totale et définitive.

Quelles sont les obligations de l’employeur ?

L’employeur doit respecter une procédure rigoureuse qui varie selon le nombre de salariés concernés :

Licenciement économique individuel

  • Entretien préalable avec le salarié.
  • Notification par lettre motivée.
  • Information de l’administration du travail (Dreets) dans certains cas.

Licenciement économique collectif

  • Consultation du CSE obligatoire.
  • Information renforcée à la Dreets.
  • Mise en place d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) si au moins 10 salariés sont licenciés sur 30 jours.

Par ailleurs, l’employeur a une obligation de reclassement : il doit proposer des postes disponibles dans l’entreprise ou le groupe, en France ou à l’étranger.

Quels sont les droits du salarié licencié ?

Le salarié licencié économiquement dispose de plusieurs garanties :

  • Indemnité de licenciement, calculée selon l’ancienneté.
  • Indemnité compensatrice de préavis, sauf exécution effective.
  • Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) ou congé de reclassement selon la taille de l’entreprise.
  • Priorité de réembauche pendant 12 mois.

Les erreurs à éviter

  • Motif économique non réel et sérieux : la justification doit être précise, objective et actuelle.
  • Absence de recherche de reclassement : cette obligation est une condition de validité.
  • Procédure incomplète : le non-respect des étapes rend le licenciement irrégulier.

La contestation devant le conseil de prud’hommes peut aboutir à des dommages-intérêts pour licenciement abusif.

Conclusion

Le licenciement économique est un levier de gestion des ressources humaines encadré juridiquement. Bien que justifié par la situation de l’entreprise, il ne dispense pas l’employeur de ses obligations de fond et de forme. Pour éviter les litiges, il est essentiel de s’entourer de conseils spécialisés.

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