Archives mensuelles : juin 2025

La responsabilité des associés en SAS

Responsabilité des associés en SAS

Responsabilité des associés en SAS : ce que tout entrepreneur doit savoir

La responsabilité des associés en SAS (Société par Actions Simplifiée) est une question cruciale pour quiconque envisage de créer ou de rejoindre cette forme sociétaire. Comprendre les contours de cette responsabilité permet d’évaluer les risques liés à l’investissement et à la gestion de la société.

Une responsabilité limitée au montant des apports

La caractéristique principale de la SAS est la limitation de la responsabilité des associés. En effet, ces derniers ne sont responsables des dettes sociales qu’à hauteur de leurs apports. Autrement dit, le patrimoine personnel des associés est protégé : ils ne risquent pas de perdre plus que ce qu’ils ont investi dans le capital social.

Cette règle est fixée par l’article L227-1 du Code de commerce, qui pose le principe de la responsabilité limitée. Cela constitue l’un des atouts majeurs de la SAS pour les entrepreneurs.

Les exceptions à la responsabilité limitée

Cas de faute de gestion

Dans certaines situations, la responsabilité d’un associé (souvent confondu avec celle du dirigeant) peut être engagée au-delà de ses apports. C’est le cas notamment lorsqu’un associé exerce également des fonctions de direction et commet une faute de gestion. Cette faute peut entraîner sa responsabilité civile voire pénale.

Engagements personnels

Un associé peut aussi s’engager personnellement, par exemple en se portant caution pour un emprunt bancaire contracté par la SAS. Dans ce cas, il devient personnellement responsable en cas de défaillance de la société.

Responsabilité des associés et abus de droit

La jurisprudence reconnaît la possibilité d’écarter la personnalité morale de la SAS dans des cas d’abus manifeste de droit ou de fraude. On parle alors de « confusion de patrimoines » ou de « fiction juridique levée », permettant d’engager la responsabilité personnelle d’un ou plusieurs associés, notamment en cas de manœuvres frauduleuses ou de gestion de fait.

Erreurs fréquentes à éviter

  • Croire que la responsabilité est toujours limitée, sans exception.
  • Se porter caution sans mesurer les conséquences personnelles.
  • Ne pas distinguer les rôles d’associé et de dirigeant : un dirigeant-associé engage sa responsabilité différemment.
  • Mal rédiger les statuts, ce qui peut créer des flous juridiques.

Conclusion : une responsabilité encadrée mais pas inexistante

En SAS, la responsabilité des associés est en principe limitée, ce qui constitue un levier d’attractivité important. Toutefois, certaines situations peuvent entraîner une responsabilité personnelle, notamment en cas de caution, de faute de gestion ou de fraude.

Pour créer une SAS sécurisée, il est donc crucial d’être bien accompagné. Clic Formalités vous aide à rédiger vos statuts sur mesure et à formaliser votre création d’entreprise en toute sérénité.

A lire également 

Modification de statuts en 4 clics 

code naf

Code NAF : tout ce qu’il faut savoir pour votre entreprise

Code NAF : tout ce qu’il faut savoir pour votre entreprise

Qu’est-ce que le code NAF et à quoi sert-il ?

Le code NAF est un identifiant attribué par l’INSEE à chaque entreprise lors de sa création. Il permet de classer les sociétés selon leur activité principale et facilite le suivi statistique de l’économie française.

Quelle est la différence entre code NAF et code APE ?

Il n’y en a pratiquement aucune ! Le code APE (Activité Principale Exercée) correspond à un extrait du code NAF. Le terme « code NAF » désigne la nomenclature dans son ensemble, tandis que le « code APE » est le code spécifique attribué à une entreprise donnée. Les deux notions sont donc étroitement liées.

Comment est-il attribué ?

Le code NAF est attribué automatiquement par l’INSEE lors de l’immatriculation de l’entreprise. Ce processus se fait après la transmission de votre dossier par le guichet unique des formalités (INPI). L’INSEE analyse l’objet social déclaré dans vos statuts pour déterminer le code NAF correspondant.

Le code NAF a-t-il un impact juridique ou fiscal ?

Oui. Bien que principalement statistique, le code NAF a des implications concrètes :

  • Il peut déterminer la convention collective applicable à vos salariés.

  • Mais il est aussi utilisé par les organismes sociaux pour définir vos obligations.

  • Il peut influencer le régime fiscal applicable.

  • Il figure sur vos documents commerciaux et bulletins de paie.

Un code erroné peut donc entraîner des erreurs de gestion ou des litiges.

Peut-on choisir librement son code NAF ?

Non. Ce n’est pas l’entrepreneur qui choisit le code. C’est l’INSEE qui l’attribue, sur la base des éléments fournis dans le dossier de création, notamment l’objet social. Il est donc crucial de rédiger ce dernier avec précision et clarté.

Que faire en cas de mauvais code NAF ?

Deux options :

  • Si le code ne correspond pas à la réalité de votre activité : demande de modification via votre Centre de Formalités des Entreprises (CFE).

  • S’il s’agit d’une erreur de l’INSEE : vous pouvez leur adresser directement une demande de rectification avec justificatifs.

Peut-on avoir plusieurs codes NAF pour une seule entreprise ?

Non, chaque établissement dispose d’un seul code NAF. En cas d’activités multiples :

  • L’activité principale sera celle générant le plus de chiffre d’affaires ou mobilisant le plus de salariés selon la nature de l’activité.


FAQ

🔹 Quelle en est la structure ?
Un code NAF est composé de 4 chiffres et 1 lettre (ex : 6201Z). Il reflète un niveau de précision dans la nomenclature d’activités françaises.

🔹 Est-il possible de le modifier ?
Oui, en cas de changement d’activité ou d’erreur manifeste, via le CFE ou l’INSEE.

🔹 Le code NAF détermine-t-il la convention collective ?
Il crée une présomption. Ce sont surtout les missions réellement exercées qui comptent, mais le code NAF est un indicateur de référence.

🔹 Où peut-il figurer ?
Sur le Kbis, les fiches de paie, les devis, les factures, et souvent sur les documents commerciaux.

A lire également :

Augmentation de capital en numéraire 

siret

Numéro SIRET : tout comprendre pour créer ou gérer son entreprise

 

Numéro SIRET : tout comprendre pour créer ou gérer son entreprise

Le SIRET est un identifiant indispensable pour toute entreprise ou établissement en France. Dès la création d’une société, il symbolise son existence officielle et permet d’exercer une activité en toute légalité. Pourtant, de nombreux entrepreneurs ne maîtrisent pas pleinement sa portée ni ses implications. Décryptage complet.

Qu’est-ce qu’un numéro SIRET ?

Le SIRET, acronyme de Système d’Identification du Répertoire des Établissements, est un code à 14 chiffres attribué par l’INSEE. Il permet d’identifier géographiquement chaque établissement d’une entreprise.

Concrètement, il se compose de deux éléments :

  • Le SIREN (9 chiffres) : identifie l’entreprise au niveau national.
  • Le NIC (5 chiffres) : désigne un établissement spécifique de cette entreprise.

Ainsi, une société avec plusieurs locaux (ex. : siège + boutique) aura plusieurs SIRET, mais un seul SIREN.

À quoi sert-il ?

Le numéro SIRET a plusieurs fonctions essentielles :

  • Identifiant administratif pour la TVA, les déclarations sociales et fiscales.
  • Référence légale sur les factures, devis et documents commerciaux.
  • Outil de vérification pour les partenaires, clients et fournisseurs via des plateformes comme societe.com ou infogreffe.fr.

Il est également requis pour :

  • L’ouverture d’un compte bancaire professionnel.
  • La signature de contrats professionnels.
  • L’accès à certaines aides publiques ou appels d’offres.

Comment obtenir un numéro SIRET ?

Pour obtenir un numéro SIRET, il faut immatriculer l’entreprise :

  1. Déclaration sur le guichet unique (site de l’INPI).
  2. Transmission au CFE compétent (CCI, URSSAF, CMA…).
  3. Attribution automatique par l’INSEE sous quelques jours.

La démarche est identique pour les micro-entrepreneurs, les SASU, SARL, ou même les associations employeuses. Le numéro SIRET est toujours gratuit.

👉 Besoin d’aide ? Clic Formalités vous accompagne dans toutes vos démarches de création.

Où trouver son numéro ?

Le SIRET figure sur :

  • L’extrait Kbis (pour les sociétés).
  • Le certificat d’inscription INSEE (pour les auto-entrepreneurs).
  • Le site de l’INPI ou sur www.sirene.fr (annuaire officiel).

Il est aussi accessible via les comptes URSSAF ou impots.gouv pour les déclarants.

Que faire en cas de changement ou de radiation ?

Chaque changement important (déménagement, ouverture ou fermeture d’un établissement) entraîne :

  • Modification du NIC, donc nouveau SIRET.
  • Mise à jour auprès de l’INSEE, via le guichet unique.

En cas de fermeture définitive, le numéro SIRET est désactivé. Il reste cependant consultable à titre historique.

Erreurs fréquentes à éviter

  • Confondre SIREN et SIRET : le premier identifie l’entreprise, le second un établissement.
  • Omettre le SIRET sur une facture : c’est une obligation légale (article L123-22 du Code de commerce).
  • Utiliser un ancien SIRET après un transfert : il devient invalide dès le changement d’adresse.
  • Ignorer l’existence de plusieurs SIRET pour une seule société : un par site d’exploitation est nécessaire.

Conclusion : un identifiant clé à bien maîtriser

Le SIRET est bien plus qu’un simple numéro : il symbolise l’existence légale de votre activité. Mieux le comprendre, c’est sécuriser vos démarches, rassurer vos partenaires et respecter vos obligations. Pour éviter toute erreur ou perte de temps, faites appel à un expert.

 


🔗 À lire aussi :

Choisir la forme juridique de sa société : SARL, SAS, SCI, EURL ou SASU ?

Choisir la forme juridique de sa société : SARL, SAS, SCI, EURL ou SASU ?

Voici la nouvelle version optimisée SEO de l’article, avec la requête cible « choisir la forme juridique » :


Choisir la forme juridique de sa société : SARL, SAS, SCI, EURL ou SASU ?

Vous vous apprêtez à créer votre entreprise et vous vous interrogez sur la meilleure structure juridique ? Choisir la forme juridique adaptée est une étape déterminante. SARL, SAS, EURL, SASU ou SCI : chaque statut répond à des besoins spécifiques selon votre activité, votre patrimoine ou le nombre d’associés.

Dans cet article, nous vous guidons pour bien choisir la forme juridique de votre société.

SARL : la sécurité d’un cadre encadré

La société à responsabilité limitée (SARL) est l’un des statuts les plus utilisés par les TPE/PME françaises.

  • Elle se compose d’au moins deux associés.
  • Le gérant (ou les gérants) assure la direction de l’entreprise.
  • Son fonctionnement est strictement encadré par le Code de commerce.
  • Elle convient aux projets familiaux ou entre associés souhaitant un cadre stable.

💡 Bon à savoir : les associés ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports.

EURL : la SARL en version solo

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) est une SARL à associé unique. Elle offre les mêmes garanties qu’une SARL classique, tout en permettant d’entreprendre seul.

  • L’associé unique peut être une personne physique ou morale.
  • Le gérant peut être l’associé ou une autre personne.
  • Elle est souvent choisie par les entrepreneurs souhaitant évoluer vers une SARL à plusieurs.

🛑 À noter : malgré son nom, l’EURL reste une véritable société, distincte de l’auto-entreprise.

SAS : la souplesse avant tout

La société par actions simplifiée (SAS) séduit par sa grande liberté contractuelle. C’est la forme préférée des start-ups et des projets innovants.

  • Elle nécessite au moins deux associés, appelés « actionnaires ».
  • Le président est le représentant légal unique.
  • Les statuts fixent librement les règles de fonctionnement : répartition du pouvoir, prises de décision, etc.

🎯 Avantage clé : la SAS permet de moduler la gouvernance selon les besoins des fondateurs.

SASU : entreprendre seul avec la souplesse de la SAS

La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est la version solo de la SAS. Elle combine liberté statutaire et responsabilité limitée.

  • L’associé unique détient 100 % des actions.
  • Le président est obligatoirement désigné (et peut être l’associé).
  • Elle permet de passer facilement en SAS pluripersonnelle si un associé rejoint le projet.

📈 Idéale pour tester une activité en conservant un statut professionnel valorisant.

SCI : la gestion patrimoniale immobilière

La société civile immobilière (SCI) est dédiée à la détention et à la gestion de biens immobiliers.

  • Elle nécessite au moins deux associés.
  • Son objet est non commercial : location, gestion ou transmission patrimoniale.
  • Elle est souvent utilisée dans un cadre familial ou pour acquérir un bien à plusieurs.

👪 En cas de succession, elle permet d’éviter l’indivision et de faciliter la transmission du patrimoine.


Les structures non prises en charge

Clic Formalités ne prend pas en charge la création :

  • d’entreprises individuelles,
  • de micro-entreprises,
  • de SELARL.

En cas de doute, n’hésitez pas à contacter notre équipe pour être orienté(e) vers la solution adaptée à votre projet.


Les erreurs à éviter

  • Confondre EURL et auto-entreprise : ces statuts n’ont rien à voir.
  • Sous-estimer la rédaction des statuts de SAS/SASU : leur souplesse impose rigueur et anticipation.
  • Utiliser la SCI pour une activité commerciale : elle n’est pas adaptée à ce type d’exploitation.

Conclusion : bien choisir pour mieux entreprendre

Bien choisir la forme juridique de sa société permet de démarrer sur des bases solides. Ce choix conditionne votre fiscalité, votre protection sociale et vos possibilités d’évolution.

👉 Vous souhaitez être accompagné dans vos démarches ? Clic Formalités vous aide à créer votre société en ligne simplement et rapidement.

Quelle forme vous semble la plus adaptée à votre projet ? Avez-vous besoin d’un conseil personnalisé ?  N’hésitez pas à nous contacter !